Après "Du domaine des Murmures", l'écrivaine revient, dans "La Terre qui penche", à un Moyen Age fantasmé, de nouveau du point de vue d'une jeune femme. D'abord indifférente à cette période historique, elle s'y est plongée avec passion, non dans un souci de reconstitution, mais pour libérer son écriture, faire "un pas de côté qui permet d'entrer dans l'intime".

Carole Martinez plonge dans les mots et dans le coeur d'une jeune fille malmenée par le désir et les ambitions des hommes, d'une enfant appelée à devenir femme avant l'heure. Et l'auteure de signer un conte médiéval aussi singulier qu'envoûtant, où il sera question de filiation, de solitude, mais aussi d'amour et d'espoir, comme autant de promesses de renaissance...