Il y a dix ans, le cinéaste se disait à la retraite. Il signe pourtant aujourd'hui, à 82 ans, un de ses films les plus personnels. Voyage au japon, aux sources d'une oeuvre majeure. Voir également l'article consacré à l'album d'Hayao Miyazaki, "Le Livre de Shuna".

Durant la Seconde Guerre mondiale, Mahito perd sa mère dans un incendie. On retrouve tout l'univers du maître japonais dans cette fantasmagorie éblouissante.

De l'accueil en demi-teinte au Japon en passant par le triomphe en festival et l'arrivée d'un nouvel actionnaire chez Ghibli, le mystérieux nouveau "dernier" film de Hayao Miyazaki, "Le Garçon et le Héron", pose la question du futur du studio d'animation et de son créateur.

Tokyo, durant la Seconde Guerre mondiale. Des sirènes déchirent la nuit. Hisako, la mère de Mahito Maki, périt dans un incendie. Le garçon, son père, Shoïchi, et sa nouvelle épouse, Nakito, déménagent à la campagne. Nakito, soeur et sosie de la défunte, apprend à son neveu qu'elle attend un enfant ; la mort et la vie se suivent de près.

Après une pause de dix ans, le plus grand des réalisateurs d'anime japonais revient avec un nouveau long métrage. Un récit fantastique qui s'inspire de tous ses chefs-d'oeuvre !

Un mystérieux héron guide un enfant marqué par la vie vers un monde parallèle rempli de magie...

A 82 ans, Hayao Miyazaki sort "Le Garçon et le Héron", long métrage empreint de merveilleux, d'Histoire, de parabole autobiographique et d'onirisme. Un précis de l'art miyazakien qui nous permet de reparcourir aujourd'hui une oeuvre qui se déploie depuis la création du Studio Ghibli en 1985 et interroge, non sans mélancolie, la question de l'héritage et de la difficulté à transmettre.

Sorti de sa retraite, le génie de l'animation revient avec "Le Garçon et le Héron", fuit les médias et, à 82 ans, n'est pas près de passer la main. Reportage à Tokyo sur les traces d'un dieu vivant... et capricieux.