Après le succès d'″Une séparation″, le réalisateur iranien présente ″Le Passé″ à Cannes, en compétition. Rencontre avec un cinéaste souriant même dans la gravité.

Le réalisateur iranien Asghar Farhadi, auteur du célébré « Une séparation », sera en compétition avec « Le Passé ». Un film tourné en France et en français, mais qui reste fidèle à son identité et à sa marque de fabrique.

Dans « Le Passé », d'Asghar Farhadi, le réalisateur iranien acclamé d' « Une séparation », ils crèvent d'un secret enfoui sous des tonnes de culpabilité. Dans la vie, Bérénice Bejo et Tahar Rahim respirent une joie de vivre qui transparaît dans l'entretien qu'ils nous ont accordé.

Après le triomphe public et critique d'″Une Séparation″ (Ours d'or à Berlin en 2011et Oscar du meilleur film étranger), nous attendions avec impatience le nouveau film d'Asghar Farhadi. En nous demandant toutefois comment un cinéaste qui dépeignait si finement la société iranienne dans ses films saurait s'acclimater à la culture française.

Fils d'un emigré allemand qui a fui le nazisme en 1936, Alan Pauls collabore actuellement au grand quotidien de la gauche argentine, Pagina 12. Il n'est pas tout à fait inconnu chez nous puisque deux de ses premiers ouvrages ont été traduits en français, fût-ce de façon quelque peu confidentielle.

C'est la première fois que le cinéaste iranien d'″Une séparation″ tourne un film en France. ″Le Passé″, avec Bérénice Bejo et Tahar Rahim, est un des favoris du 66e Festival de Cannes.

Ils campent un jeune couple dans ″Le Passé″, le premier film français du réalisateur iranien d'″Une Séparation″. Et leur interprétation, puissante et délicate, devrait enflammer Cannes et leur permettre d'écrire une nouvelle page de leur magnifique histoire d'amour avec ce Festival.