Quel est le point commun entre Rubens et Georg Baselitz, entre Claude Monet et Bernar Venet ? Tous sont des artistes collectionneurs. Tableaux, dessins, sculptures, mais aussi bibelots, pierres, masques ou fétiches... Ils accumulent des objets de toutes sortes et font volontiers du troc avec leurs confrères pour acquérir des oeuvres susceptibles de nourrir leur imaginaire. À partir du 16 février 2018, le Palais de Tokyo dévoile les trésors ainsi engrangés par les plasticiens et amis Kader Attia et Jean-Jacques Lebel.

En traversant la seconde moitié du XXe siècle, Jean-Jacques Lebel en a vécu le meilleur. Engagé en art comme en politique, il a milité contre la torture, traduit la poésie beatnik, organisé le festival Polyphonix pour décloisonner les genres et ouvrir les frontières. Nantes s'apprête à présenter une sélection d'oeuvres issues de son étonnant fonds de dotation.

Pionnier de la performance en Europe, traducteur des poètes de la Beat Generation et ami des surréalistes, Jean-Jacques Lebel vit entouré d'une collection aussi singulière qu'éclectique, qui fait l'objet d'une exposition à Nantes. Rencontre dans son antre, à Paris.