Un chercheur a rédigé un faux article signé par un chercheur fictif, issu d'une université fictive. Cette étude farfelue, proposée à 304 revues en libre accès, comportait des erreurs volontairement grossières. Un canular qui pose la question de la fiabilité des revues scientifiques en libre accès.

Des milliers de manuscrits passent entre leurs mains. Souvent surdiplômés, sous-payés, les lecteurs accomplissent une têche essentielle, mais parfois ingrate, dans le processus de publication. Avece le fol espoir de découvrir une pépite et la hantise de laisser filer un chef-d'oeuvre

Malgré les restrictions budgétaires, les grandes maisons littéraires françaises continuent pour la plupart d'entretenir des comités de lecture d'une douzaine de membres, sinon plus. Mais si ces rituels, souvent confidentiels, restent un rouage essentiel de la machine littéraire française, plusieurs maisons préfèrent aujourd'hui s'en passer. L'évolution de la littérature, l'émergence de petits éditeurs dynamiques, l'accélération des processus éditoriaux, la modernisation des jurys des prix littéraires tendent à réduire leur rôle.

Ce soir de remise des Molières de mai 2005, la jeune femme chargée de recevoir celui décerné à l'auteur Wajdi Mouawad, absent, lit de sa part un texte pointant un doigt accusateur sur les comités de lecture, et refuse le trophée.

Sans contacts dans le monde du livre, ils sont chaque année des dizaines de milliers à envoyer directement leur manuscrit aux éditeurs. Mais la sélection est dure : on estime qu'un sur mille seulement deviendra un vrai livre