Barbara Lefebvre a lancé un pavé dans la mare. Cette professeur d'histoire-géographie a publié, le 17 janvier 2018, "Génération J'ai le droit". Une charge contre la défaite de l'école et, surtout, contre une génération d'élèves qui revendiquent, selon elle, des droits à tout bout de champ, depuis "J'ai le droit de téléphoner en classe" jusqu'à "J'ai le droit de haïr la France". La situation est-elle si alarmante ? Les jeunes d'aujourd'hui sont certes plus individualistes que leurs aînés, mais n'est-ce pas préférable à une société dans laquelle le "bien commun" étouffe les individus ?

En relançant dans « le Monde » du 14 juin 2020 la vieille idée des statistiques ethniques afin de lutter contre les discriminations raciales, Sibeth Ndiaye a souhaité un débat « apaisé et constructif ». Deux éclairages opposés étayés sont proposés par Julien Aubert, député de Vaucluse, membre du conseil stratégique des Républicains et président du mouvement Oser la France et Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste. Auteure de « Génération "J'ai le droit" » (Albin Michel), elle a coécrit « Les Territoires perdus de la République » (Mille et Une Nuits). Sommaire.