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Lefort, Claude (1924-2010)

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Largement sous-estimée, l’œuvre de Claude Lefort porte pourtant une exigence de démocratie radicale, considère le totalitarisme comme une possibilité permanente de la modernité et élabore une politique de droits de l’homme. Ces aspects permettent de penser le temps présent.
Numéros de page :
pp.41-48

Article

Par sa critique du totalitarisme comme pathologie interne à la démocratie, Claude Lefort a été une ressource pour la deuxième gauche. Plus sensible à l’histoire sociale, Pierre Rosanvallon raconte leur itinéraire commun et explique que l’œuvre de Lefort permet de penser le populisme contemporain.
Numéros de page :
pp.49-61

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Alors que les « nouveaux philosophes » et les dissidents adoptaient la morale des droits de l’homme individuel, Claude Lefort, sur une base marxiste, propose une politique des droits de l’homme social. Mais les individus peuvent-ils opposer le droit à l’Etat si, comme le pense Marcel Gauchet, ils ne sont que les produits de ce dernier ?
Numéros de page :
pp.62-74

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Auteurs
La démocratie réside moins dans l’institution que dans les pratiques conflictuelles qui revendiquent de nouveaux droits et débordent l’Etat. Le mouvement des places, qui ensauvage la démocratie, en témoigne.
Numéros de page :
pp.75-82

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Claude Lefort a fait du totalitarisme le fait majeur de son temps. Le projet d’une société sans division reste pertinent pour penser, selon les intervenants, le néolibéralisme, l’islamisme radical ou les frontières de l’Europe.
Numéros de page :
pp.83-98

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Contre la réduction de l’œuvre de Lefort à la question politique, il faut rappeler son ancrage anthropologique et historique. En témoigne l’attention à l’idéologie contemporaine qui rend invisible le politique par sa réduction au marché et invente une fiction de communauté par la machine à communiquer numérique.
Numéros de page :
pp.99-110

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Les droits de l’homme sont essentiellement solidaires de la révolution démocratique. Et cette dernière est d’abord un mouvement social, qui ouvre un espace dans lequel la société peut se rapporter à ses conditions matérielles, ses projections imaginaires et son ordre symbolique. La vague néolibérale, qui accroît les inégalités et induit la perte du symbolique, requiert donc une reprise de la question sociale au nom de la démocratie.
Numéros de page :
pp.111-122

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Par son attention aux dérives autoritaires des organisations révolutionnaires, Claude Lefort entend préserver l’audace du fait révolutionnaire. Mais ce qui a été principe d’ouverture, le pouvoir du peuple, peut devenir un principe de clôture. Ainsi, Lefort reste aveugle à la nécessité de l’action gouvernementale et surestime l’indétermination de la démocratie moderne.
Numéros de page :
pp.123-135

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La démocratie sauvage dessine une troisième voie entre totalitarisme et conservatisme : celle de la revendication de droits nouveaux. Sans cette fragile puissance de désordre, la démocratie institutionnelle peut dériver vers le totalitarisme.
Numéros de page :
pp.136-146

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Créé en 1948 par les philosophes Claude Lefort et Cornelius Castoriadis, Socialisme ou Barbarie était un mouvement à la fois marxiste et antistalinien. Retour sur une aventure exemplaire pour ce qui est d'avancer sur la ligne de crête.
Numéros de page :
pp.52-53

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De formation marxiste, le philosophe Claude Lefort, qui aurait eu 100 ans en avril 2024, aura été l’un des penseurs pionniers de l’antitotalitarisme en France.
Numéros de page :
pp.26-27

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Date parution pério
2024-06-01
Né il y a pile cent ans, le philosophe a participé d'un « moment antitotalitaire » de la pensée française dans les décennies qui ont précédé la chute du mur de Berlin. Son oeuvre constitue un éloge inquiet de la démocratie et de la façon complexe dont le pouvoir s'y incarne.
Numéros de page :
pp.69-75