Ces quarante dernières années, le champ littéraire a connu une évolution aussi rapide et profonde que celle de la société. Les théories et les écoles ont laissé la place à une multitude de revendications individuelles. La liberté règne dans les lettres, et, avec elle, une certaine anarchie.

Alors que les PUF publient une nouvelle et monumentale "histoire de la France littéraire", l'auteur du "Dictionnaire égoïste de la littérature" a rouvert les "Lagarde et Michard" de son enfance.

De plus en plus d'auteurs entrent de leur vivant dans la vénérable collection : après Lévi-Strauss ou Kundera, voici venu le tour de Jean d'Ormesson, avant Tournier ou Bonnefoy. Un tournant dans ce panthéon de l'édition ?

"Ainsi ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint. Ce qu'elles nous représentent confirme les personnes d'âge avancé dans les connaissances que l'usage leur a données, et apprend aux enfants ce qu'il faut qu'ils sachent. Comme ces derniers sont nouveaux venus dans le monde, ils n'en connaissent pas encore les habitants ; il leur faut apprendre ce que c'est qu'un lion, un renard, et pourquoi l'on compare quelquefois un homme à ce renard ou à ce lion" Jean de La Fontaine, "Préface aux Fables".

Depuis l'Antiquité, la littérature nous régale de scènes de repas festifs et de banquets, et ce à toutes les sauces, poétiques, philosophiques, théâtrales et romanesques. Au menu, donc, de ce dossier : les plus fameux festins littéraires, agrémentés çà et là, entre deux services, de quelques considérations et remarques sur le vocabulaire, les expressions et les usages liés à l'art de la table !