A l'occasion de la sortie de "La Flor", film d'une durée de 14 heures, entretien avec son réalisateur, Mariano Llinas.

"La Flor" est un projet colossal mené par le cinéaste argentin Mariano Llinas. Quatorze heures de film, découpées en épisodes, pour reprendre les codes des séries, mais au cinéma.

Six films réunis en quatre épisodes d'une durée totale de près de treize heures et demie, telle est la proposition inédite de l'Argentin Mariano Llinas. Retour sur la fabrication de ce projet hors norme qui s'est étalée sur dix ans.

Le cinéaste argentin construit, avec ses quatre actrices fétiches, une fiction de quatorze heures, tournée en dix ans, divisée en six épisodes de genres différents. Un projet monstre, nectar du grand cinéma.

Prolixe, éclectique, généreux : Mariano Llinas ressemble à La Flor, son film d'une durée de quatorze heures. Echange avec un cinéaste qui, jamais avare de digressions littéraires et loufoques, manie un humour pince-sans-rire affûté.

Fêter 70 ans de "Cahiers" en se replongeant dans des films que la revue a su comprendre et aimer, ce n'est pas seulement regarder en arrière, mais continuer à dire ce qui les maintient vifs, tranchants. Indissociablement, l'hommage de la longévité à la jeunesse et au présent passe par une très bonne nouvelle: même en temps d'activité zéro de l'exploitation en salles, les films continuent à être imaginés, écrits, préparés, tournés, montés et mixés.