Pluvieuse et grise? Pas pour le célèbre réalisateur Richard Curtis. Connu pour ses comédies ô combien British, le cinéaste, originaire de Nouvelle Zélande, revendique sa vision édulcorée de la capitale britannique. Rendez-vous dans ses cinq lieux préférés.

Il y a près de trois ans, nous proposions à nos lecteurs un dossier sur la représentation de New York au cinéma (n75, janvier 2009). Aujourd'hui, pour paraphraser Julien Gracq, c'est à la forme cinématographique d'une autre ville mythique, Londres, que nous nous attachons : du Londres dickensien ou gothique du XIXe siècle au Londres contemporain, en passant par celui de la Seconde Guerre mondiale, celui des comédiens Ealing des années 1940-1950, puis des ″Swinging Sixties″ avec l'apport des étrangers, sans oublier le Londres de son enfance transposé par Chaplin aux Etats-Unis.

A l'occasion du troisième millénaire, la capitale anglaise est plus effervescente que jamais. Ouverture de la nouvelle Tate Gallery of Modern Art, inauguration du Millenium Dome à Greenwich et du Millenium Bridge... Londres rivalise d'ambition pour décrocher le grade ultime de "capitale de l'univers".

En 1587, le poète dramaturge quitte Stratford upon Avon et gagne la capitale, qui vit sous Elisabeth Iere son âge d'or culturel et artistique.

La capitale court derrière les Jeux depuis 1986. Jusqu'ici en vain. Pour 2012, elle a choisi de faire modeste. Son dossier technique est parfait. Mais la décision du Comité olympique sera avant tout politique.

Les photographes Horst et Daniel Zielske choisissent la féerie du crépuscule pour immortaliser les villes. Et la capitale anglaise se fait cité de verre.