Avec "Faut que ça danse!", Noémie Lvovsky signe la comédie française la plus étonnante de l'année. La réalisatrice s'explique sur ses choix en revenant sur trois films adorés signés Lubitsch, Wilder et Truffaut

Depuis "Oublie-moi" (1994) jusqu'au récent "Faut que ça danse !", Valéria Bruni-Tedeschi s'est imposée comme l'interprète fétiche de Noémie Lvovsky.

L'une joue, l'autre dirige. Sur le grand écran, Isabelle Carré et Noémie Lvosky plongent dans le grand bain des "Sentiments". En coulisses, elles parlent du désir, de la jalousie, de la mélancolie... d'amour quoi !

En 1995, Noémie Lvovsky déboulait dans le jeune cinéma français avec "Oublie-moi" accompagnée d'un tempérament aussi obstiné et énergique qu'elle : Valeria Bruni-Tedeschi. La cinéaste promettait d'être l'une des plus talentueuse de sa génération.

Noémie Lvovsky était d'entrée de jeu inscrite parmi les jeunes cinéastes au ton singulier d'"Oublie-moi". "La Vie ne me fait pas peur" avait confirmé son attirance pour les sentiments exacerbés et les personnages à fleur de peau. Moins directement autobiographique, "Les Sentiments" est sans doute son film le plus abouti qui nous plonge avec délice dans ce cinéma intemporel dont les personnages vibrent en nous pendant longtemps.