Lyon célèbre jusqu'au mois de juillet son XIXe siècle, à travers expositions et conférences. Un siècle qui voit la ville rivaliser avec la capitale industrielle anglaise.

En 1848, à Lyon, des ouvriers défendent une République sans-culotte. On les appelle les voraces. Un nom qui fait peur aux notables. Il est vrai que ces "hommes de bronze" parlent "de boire à la santé de la République dans le crâne des aristocrates" !

La capitale des Gaules a les faveurs des empereurs. D'Auguste, l'héritier de César, à Hadrien, au IIe siècle, chacun l'agrandit ou l'embellit. Au point que la cité rhodanienne, centre névralgique du pouvoir impérial, deviendra un modèle d'art de vivre transalpin.

Par le traité de Vienne, l'ex-capitale des Gaules passe, en 1312, sous la coupe royale. Un drame en plusieurs actes, ponctué d'incessantes luttes de pouvoir et de querelles de clocher.

Au pied de la colline de Fourvière, lieu privilégié de la fondation de la cité antique, le site de la confluence Rhône-Saône est rapidement devenu un quartier majeur de la capitale des Gaules. Après l'abandon des hauteurs, il est occupé au Bas-Empire et durant l'ère chrétienne, et demeure l'hyper-centre de la métropole actuelle. Dans un environnement complexe, menacé par les crues des cours d'eau, l'histoire du site de la Presqu'île à l'époque gallo-romaine est au coeur de nombreux enjeux archéologiques que des fouilles récentes sont venues réalimenter.