Alain Mabanckou part à la rencontre des grands auteurs comme des anonymes et réinvente le monde.

Lorsqu'il ne donne pas ses cours de littérature francophone en Californie, Alain Mabanckou vit dans son appartement parisien, dans le quartier Château-Rouge. Rencontre sur fond de petites annonces de marabout, de nourriture à donner aux poissons rouges et de visite people chez son tailleur...

Professeur au Collège de France, Alain Mabanckou publie un essai en forme de périple, à la rencontre d'auteurs francophones du monde entier.

L'odyssée d'un jeune orphelin dans le Congo en pleine révolution socialiste : un conte urbain peuplé de personnages insolites, où Alain Mabanckou revient aux sources tumultueuses de sa langue.

Dans la lignée de "Black Bazar" ou "Demain j'aurai vingt ans", on retrouve dans ce récit d'apprentissage le ton truculent d'Alain Mabanckou, son invention langagière et sa manière de mêler le drame et le burlesque.

L'écrivain Alain Mabanckou partage sont temps entre le Congo, où il est né, la France, où il a vécu, les Etats-Unis, où il enseigne. Son dernier livre, "Le Monde est mon langage", rend hommage aux écrivains qu'il aime et plaide pour l'ouverture face au repli identitaire.

Le nouveau livre de Mabanckou, portrait d'un dandy africain par lui-même, fera rire y compris à Monaco et en Corse. On peut cependant se demander si, au-delà de réussites manifestes et d'un véritable plaisir de lecture, le livre n'échoue pas à réaliser ses ambitions

Alain Mabanckou s'enfouit dans la voix d'un enfant qui témoigne de son monde intérieur et ausculte l'indépendance de son pays et les vicissitudes de la politique internationale des années soixante-dix. Un regard d'une grande lucidité et une voix d'une truculence délicieuse.

En contrepoint de « Demain j'aurai vingt ans », Alain Mabanckou explore à nouveau ses années d'enfance en revenant dans sa ville natale après vingt-trois années d'absence. Il résulte de ce retour aux sources un assez beau récit sur les origines, le deuil, la filiation, la mémoire, ce qui s'est perdu et ce que la littérature regagne dans l'écart entre le passé et le présent. Un ouvrage qui ouvre à d'autres possibles...

Il est né au Congo, il enseigne à l'Ucla, la prestigieuse université de Los Angeles. Et il publie en France de merveilleux souvenirs de son enfance congolaise.

Comme un post-scriptum à sa Lettre à Jimmy, l'auteur de Mémoires de Porc-épic rend hommage à l'écrivain américain.