Dans ce récit posthume publié en 2007, Curzio Malaparte revient sur la défaite de l'Italie mussolinienne. Tout en pudeur.

Recueil de chroniques publiées par Malaparte, ″Ces Chers Italiens″ offre un panorama de la Péninsule joyeusement dissonant.

Plus qu'un roman de guerre, "Kaputt" est, à l'instar du "Voyage" de Céline, un roman de la guerre. Celle de 1940, lorsque Malaparte était correspondant sur les fronts de l'Est. Une plongée hallucinée et lyrique dans l'horreur, dont on se sort pas indemne.

Avant de devenir le terrible chroniqueur du désastre de 1945 dans "La Peau", Malaparte a rêvé d'écrire sur la Russie communiste. "Le Bal au Kremlin" est le récit méconnu de la découverte de cette société pseudo-révolutionnaire.

Du fascisme mussolinien à la fascination qu'il éprouva pour le maoïsme à la fin de sa vie, du protestantisme au catholicisme, on se demande bien quel habit n'aura pas vêtu l'auteur de "Kaputt", dont on réédite "le Bal au Kremlin".

Pourquoi Malaparte le nomme-t-il ″Muss″ ? ″Je l'appelle Muss parce que ma mère l'appelait Muss.