Le maître du polar suédois est mort d'un cancer dans la nuit du 4 au 5 octobre 2015, à l'âge de 67 ans. Il partageait sa vie entre son pays natal et le Mozambique.

On avait quitté Fredrik Welin à la fin des "Chaussures italiennes" sur son île de la Baltique. C'est pour mieux le retrouver sept ans plus tard dans un sacré pétrin.

Disparu le 5 octobre 2015, le maître du roman noir scandinave nous a livré un dernier opus, entre une émouvante évocation de sa maladie et des réflexions sur la vie.

A 65 ans, l'écrivain à succès partage toujours sa vie entre le Mozambique et sa Suède natale. Son dernier roman, traduit en français, retrace l'histoire stupéfiante d'une jeune Européenne patronne du plus gros bordel de l'ex-colonnie portugaise à l'orée du XXe siècle. Dans un réalisme magique où l'absurde côtoie l'horreur.

Atteint d'un cancer, l'écrivain suédois est toujours prêt à se battre. Epuisé par les traitements, il en profite pour revenir, avec ce récit fragmenté, vers le passé, l'enfance, le métier de poète, metteur en scène, écrivain, dramaturge. Il ferme les yeux et retrouve les parfums et les images des très nombreux voyages qu'il fit dès l'âge de 16 ans. Il s'est juré de ne pas glisser dans les sables mouvants de l'existence et il se battra pour regagner le bord.

On croyait l'inspecteur Wallander malade : le revoici à la manoeuvre, dans une Suède toujours vérolée.

Créateur du fameux commissaire Kurt Wallander, l'écrivain suédois à la vie mouvementée est aujourd'hui rongé par le cancer. Il en fait le sujet d'une chronique dans un quotidien suédois.