Détenteur de 30% des réserves minières de la planète et important producteur de pétrole, le continent craint les conséquences de l'effondrement des cours. Seules notes d'espoir : la baisse de la facture alimentaire et la manne des phosphates

Ces métaux indispensables à la fabrication d'ampoules, de mobiles ou de voitures font tourner la tête des financiers et des politiques. Histoire d'une spéculation.

Explosion de la demande, catastrophes naturelles, spéculation financière : les prix flambent. Ils menacent d'entraîner des émeutes de la faim au Sud, de relancer l'inflation et de plomber la croissance. Chaud devant !

Nul ne peut désormais faire l'économie d'une gestion maîtrisée et ses nouveaux risques d'approvisionnement

Faut-il, et peut-on réguler les marchés et les prix des matières premières ?

Après la finance, la crise alimentaire est aussi la conséquence d'un manque cruel de surveillance et de régulation.

Les prix des denrées agricoles sont à nouveau en hausse. Aux consommateurs de revoir leur budget ou leurs habitudes.

Bien qu'à l'origine de la moitié de la production planétaire, l'archipel ne maîtrise pas les cours de ce métal. Pour les faire remonter, les exploitants ont décidé de geler leurs exportations.

A l'heure où la FNSEA tient son congrès, la flambée des cours des matières premières secoue le monde agricole. Lequel doit aussi faire face aux projets de libéralisation préparés par Bruxelles.