Expansion gelée au Liberia, acquisition annulée en Guinée... Face à la chute du prix du minerai de fer, le géant de l'acier revoit ses ambitions à la baisse.

Au Royaume-Uni, la célèbre marque a réduit la taille de ses barres chocolatées pour compenser la hausse du coût des matières premières.

Les fortes variations du prix des produits miniers, sur lesquelles la Mongolie a bâti sa croissance, l'ont contrainte à avoir recours à l'aide du FMI. A charge pour le prochain président, qui sera élu le 26 juin 2017, de redresser le pays.

Boom économique chinois, tensions géopolitiques, raréfaction des ressources... Autant de facteurs qui concourent de manière durable à l'envolée du prix des matières premières.

Patience : grâce aux investissements des clients et des fournisseurs, la flambée des prix finira par se calmer. Les spéculateurs, qui tirent pour l'instant les marrons du feu, iront alors voir ailleurs.

Depuis maintenant près de deux ans, la forte demande chinoise en matières premières fossiles et minérales fait régulièrement la une des journaux économiques en raison de son impact sur les cours de ces matériaux.

Pour son entrée en fonctions, au début de janvier, le nouveau directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, M. José Graziano da Silva, a promis d'augmenter les ressources destinées à l'Afrique, la ″priorité″ de son mandat. Mais au-delà de l'aide ponctuelle - nécessaire -, il faudrait soustraire les matières premières agricoles au système de spéculation, comme le proposent les économistes.

Les matières premières ? Une "malédiction" qui a toujours attisé le gaspillage, la corruption et les conflits dans les pays producteurs. La flambée des prix va-t-elle enclencher le cercle vertueux du développement ou bénéficier à une petite élite ?

Retour sur la flambée des prix agricoles survenues en 2008 dans le monde et explications, début 2011, sur les facteurs affectant la demande et l'offre de produits agricoles. Des facteurs conjoncturels, structurels et systèmiques qui affectent la demande et l'offre de produits agricoles et qui conduisent à l'instabilité et la volatilité des marchés. Une situation nécessitant de remettre l'agriculture au centre des politiques de développement.

Le prix du baril a perdu la moitié de sa valeur depuis juillet 2008, le brent passant sous les 60 dollars le 27 octobre. Cela pourrait constituer la seule bonne nouvelle de la récession, qui s'en trouverait atténuée