Dans l'article intitulé "Un gros vice", Cyril Béghin livre la critique du biopic de l'ancien vice-président américain, Dick Cheney. Jean-Philippe Tessé est allé interroger le réalisateur, Adam McKay, sur son travail. Le réalisateur américain s'était plutôt illustrer dans la comédie avant de réaliser ce biopic politique.

Le cinéaste Adam McKay donne à voir le parcours de l'homme politique américain Dick Cheney.

En tant que vice-président de George W. Bush, Dick Cheney a planifié l'invasion de l'Irak, restreint les libertés publiques américaines, encouragé l'usage de la torture... Roi de la comédie US reconverti en auteur à Oscars, Adam McKay explique pourquoi, dans "Vice", il a choisi d'en rire plutôt que d'en pleurer.

Ce film catastrophe satirique confirme Adam McKay comme l'un des plus impitoyables cinéastes politiques d'Hollywood. Pensé comme un antidote à la tiédeur des blockbusters et comme un dernier avertissement face à la menace climatique, le film entend réveiller les consciences.

C'est l'un des moments les plus célèbres de la filmographie de Jean-Luc Godard : dans "Deux ou trois choses que je sais d'elle", ce long et très gros plan d'une tasse de café dont l 'inertie après avoir été remuée permet de figurer le mouvement même des galaxies.

Adam McKay consacre à Dick Cheney un biopic explosif, avec Christian Bale dans le rôle du plus puissant et dangereux vice-président des Etats-Unis. Rencontre avec un cinéaste en colère.

La comédie d'Adam McKay, qui cartonne sur Netflix, dénonce la passivité des gouvernants face au réchauffement climatique. Au point que son titre est en train de devenir un slogan.