De plus en plus de fondations ou d'associations sont financées par des acteurs privés. En 2018, ce sont 1,7 milliard d'euros alloués par 73 500 entreprises qui améliorent ainsi leur image pour les personnes extérieures et leurs propres salariés. Ces dotations remplacent même souvent les actions publiques, notamment dans le secteur médical. Le gouvernement tend pourtant, à réduire de 60 % à 40 %, la défiscalisation des actions de mécénat au-delà de 2 millions d’euros de dons, ce qui pourrait les diminuer. Quelques données chiffrées.

Visites en avant-première, dîners fins, conférences privées... tous les moyens sont bons pour bichonner les membres des sociétés d’amis des musées français. Pas question de laisser filer ces précieux donateurs, devenus indispensables pour financer la rénovation d’un bâtiment ou acquérir une oeuvre convoitée. Même si certains de ces mécènes sont parfois plus motivés par le réseautage que par l’amour de l’art.

La crise du Covid-19 a incité les mécènes à la générosité. En France, de nombreuses entreprises ont soutenu financièrement le secteur de la santé et de la recherche médicale. D'autres se sont engagées afin d'anticiper la crise sociale qui se profile suite à la pandémie. Zoom sur les engagements du groupe Vinci pour le mécénat de compétences à domicile et sur la Fondation de l'Olympique de Marseille qui a fourni trois tonnes de denrées à la Banque Alimentaire. Quelques données chiffrées.

Au printemps 2020, face à la crise sanitaire majeure et inédite du Covid-19, les mécènes ont répondu par un élan de générosité et conséquent. Selon une étude réalisée par Admical entre avril et juin 2020, 31 % des entreprises interrogées ont augmenté leur budget mécénat et 63 % l’ont maintenu. Les dons en nature ont augmenté de 12 points et ont été utilisés par 54% des entreprises mécènes. Le mécénat de compétences a également profite de la conjoncture.

Depuis 2008, le palace parisien soutient la jeune création. Son prix, décerné par un jury ultrapointu, a déjà récompensé nombre d'artistes majeurs : Neil Beloufa, Saâdane Afif, Lola Gonzàlez... Qui sera le ou la lauréat(e) cette année ? Verdict le 9 octobre 2017.

Donner des ailes au talent : plus que le slogan de la fondation, c'est le credo d'une philanthrope méconnue, disparue en septembre 2017, Liliane Bettencourt.

Des multiples collaborations entre marques et artistes aux galeries d'art devenues de véritables multinationales, jamais les liens entre l'art et le luxe n'ont été si étroits. Pourquoi ? Et avec quelles conséquences ? "L'OEil" analyse le phénomène.

Ces personnages célèbres partagent tous un goût immodéré pour les oeuvres d'art, une manie qui s'accommode tantôt d'exotisme, tantôt d'insolite. Hasard, curiosité, coup de foudre ? Tradition familiale ? Ou un dessein plus stratégique, plus politique... Eclairage sur des passions méconnues, révélatrices de la personnalité de ceux qui les nourrissent.

Les géants du luxe français sont les nouveaux mécènes du marché de l'art. La Fondation Cartier expose les artistes-africains ou sud-américains boulevard Raspail, à Paris, la "Pinault collection" s'installera fin 2019 dans l'antique Bourse du commerce, tandis que la Fondation Louis Vuitton pratique l'"artketing", où les oeuvres soutiennent les marques et réciproquement. Les dons très élevés promis par les groupes de luxe pour la reconstruction de Notre-Dame ne sont que l'un des aspects de leur stratégie pour investir les secteurs de l'art et du patrimoine. Décryptage. Pas de chiffres.

Cette riche Texane organise depuis 2008 des galas de charité pour le musée français. Et a déjà récolté... 4 millions de dollars.