Le tout récent naufrage du Prestige au large de la Galice l'a confirmé : le déversement soudain et massif d'hydrocarbures dans la mer reste d'une cruelle actualité. Pourtant, les marées noires ne sont nullement une fatalité. A condition de se donner les moyens de les prévenir.

Du "Torrey Canyon" en 1997, au "Prestige", en passant par L'"Amoco Cadiz" et "L'"Erika", la liste des pétroliers maudits s'allonge désespérement. Fatalité ?

Il y aura toujours des accidents, affirme Yves Naquet-Radiguet, amiral, ancien préfet maritime. Mais les marées noires, elles, peuvent être évitées.

Les directives européennes pour prévenir les marées noires existent. Mais elles ne sont appliquées qu'avec une prudente lenteur. Notamment en France.