Homme de théâtre, chorégraphe, plasticien, Théo Mercier construit depuis quelques années un univers fondé sur le rapport entre l'homme et l'objet. Rencontre avec un prodige de la scène contemporaine.

Pour dire notre vulnérabilité, le plasticien a bâti de sable et d'eau un show itinérant où sculptures et dispositifs scéniques s'écroulent au fil des jours. Rencontre à Avignon.

Trublion de l'art, on a pu voir en lui une comète passagère, un plasticien talentueux souvent réduit à son esprit potache. Mais voilà que Théo Mercier revient, dans une version plus mature. L'artiste, qui s'est ouvert au spectacle vivant, n'a rien perdu de son énergie. L'agenda déborde : expo au Musée de l'Homme, nouvelle pièce de théâtre à Nanterre et bientôt la reprise de son conte érotique, "Radio Vinci Park", à Paris. Désormais adulte, mais pas assagi.

Transfuge de l'art venu s'enticher du spectacle vivant, le plasticien Théo Mercier persiste et signe. Sa nouvelle pièce, "La Fille du collectionneur", continue de révéler l'univers hybride d'un créateur singulier et démiurgique.

Dans un parking, la parade amoureuse d'un faune et d'un motard. Performance associant Théo Mercier et François Chaignaud, l'irradiant ballet "Radio Vinci Park" entremêle désir sauvage et mythologie.

Dix ans après sa première exposition personnelle, le plasticien et metteur en scène Théo Mercier revient hanter le musée de la Chasse et de la Nature avec ses objets bizarres, déséquilibrés, drôlissimes. Mi-antiquités de supermarché, mi-sculptures zombies.