Plusieurs spectacles de Philippe Caubère ont 1968 comme cadre, le Bac 68 et Avignon 68. Son alter ego, Ferdinand, 17 ans, découvre alors la liberté, la politique, le théâtre et ceux qui le font.

Le performeur et chorégraphe Matthieu Barbin présente sa première pièce au Centre national de la danse, une réflexion inspirée du livre de Jared Diamond, Effondrement, et du rôle des rituels dans l'évolution des sociétés contemporaines.

Cette année, l'un des thèmes du "in" du Festival d'Avignon est le genre. Olivier Py, son directeur, a donc invité la performeuse et scénographe Phia Ménard, née Philippe. Ses spectacles, qu'elle tourne depuis vingt ans, sont autant de métaphores qui expriment avec rage et poésie son long combat vers l'acceptation des personnes trans genres.

La Tate Modern consacre une large rétrospective à Joan Jonas. A 82 ans, cette figure de la performance use des masques et de la vidéo pour interroger l'identité et les frontières entre espèces.

Homme de théâtre, chorégraphe, plasticien, Théo Mercier construit depuis quelques années un univers fondé sur le rapport entre l'homme et l'objet. Rencontre avec un prodige de la scène contemporaine.

Circassien hors cases, bricoleur, inventeur et touche-à-tout, Johann Le Guillerm possède le talent fou de révéler le monde, grâce à ses drôles d'objets et machines à la lisière du vivant.

Connu et reconnu pour son approche radicale de la danse, Boris Charmatz est à l'honneur lors du Festival d'automne à Paris, qui devait se tenir jusqu'à la mi-janvier 2021. L'occasion pour cet homme « au physique de bûcheron » de développer sa vision d'un art - d'un « médium », dit-il de plein air, lié aux préoccupations environnementales et résolument politique.