N'importe où. N'importe quand. N'importe quand. N'importe qui. N'importe comment. Des ruines minées de Palmyre à la plage ensanglantée de Sousse, par un massacre de masse à Kobané ou un attentat-suicide improvisé, au coeur d'un pays musulman, tel le Koweït, ou dans une capitale européenne. L'Etat islamique semble en mesure de frapper à sa guise sur la planète, partout où il peut manipuler et armer un fanatique. Sans autre but de guerre que la terreur, sans autre tactique que la recherche de dégâts maximums, sans autre stratégie que le djihad.

Le 14 juillet 2016, un homme au volant d'un camion fonçait sur la foule à Nice, tuant quatre-vingt-quatre personnes et en blessant des centaines. Le massacre a aussitôt été qualifié d'attentat « terroriste ». Mais, pour lutter efficacement contre ce type d'actes, l'emploi de ce terme a-t-il une utilité quelconque ?