En Floride, la mobilisation des élèves a débouché sur une réforme historique, malgré l'opposition de la NRA. Les lycéens veulent étendre ce succès à Washington, où ils manifestent le 24 mars 2018.

La tuerie de trop ? Au lendemain du massacre qui a fait dix-sept morts dans un lycée de Floride le 14 février 2018, des élèves de l'établissement ont crée le mouvement #Neveragain. Objectif : s'attaquer à la minorité pro-armes, toutes-puissante aux Etats-Unis. En quelques semaines, ces ados ont réussi à mobiliser une bonne partie du pays. Et ont réuni 800 000 manifestants à Washigton.

Des sirènes, des hélicoptères, des hurlements et des élèves gisant au sol dans du faux sang, comme s'ils venaient de se faire abattre par un tireur. Aux États-Unis, pays ravagé par les tueries de masse dans les établissements scolaires, une entreprise propose aux lycées de simuler une tragédie grandeur nature. Pour mieux s'en prémunir, et pour que l'opinion publique regarde enfin les faits en face.

Vue du Texas, la proposition faite par Trump d’armer les enseignants après la tuerie du lycée de Parkland n’a rien d’extraordinaire. Ici, il est courant de venir travailler avec une arme et c’est un gage de tranquillité d’esprit.

Après la tuerie du lycée de Parkland, en Floride, plusieurs voix - dont celle du président Donald Trump - ont appelé à durcir les mesures de sécurité dans les écoles du pays, afin d'éviter de nouveaux massacres. Mais cela fait débat.

Six ans après la tuerie de l’école Sandy Hook, le suicide d’un père a rappelé combien la souffrance traumatique était durable et sa prise en charge difficile.

Malgré les tueries de Columbine, Virginia Tech, Parkland, le puissant lobby de la NRA continue d'exercer une influence ahurissante sur la vie politique américaine.

A 18 ans, elle est devenue l'égérie du combat contre les ventes d'armes aux Etats-Unis.

Le 30 novembre 2021, Ethan Crumbley tuait quatre de ses camarades de lycée. L’analyse des heures et des jours précédents montre que ses parents ont ignoré ses appels à l’aide et lui ont même fourni une arme. Ils ont été inculpés d’homicide involontaire.

Trente-cinq ans après la première fusillade en milieu scolaire, dans le Michigan, ces tueries sont devenues tristement courantes. “Nous sommes un pays qui laisse ses enfants se faire massacrer”, déplore cette universitaire américaine expatriée.

Ils ont perdu un enfant dans la fusillade de l'école Sandy Hook. Les voilà désormais la cible de complotistes qui prétendent que tout a été mis en scène. Plongée dans le monde effarant de la post-vérité.