Autoritaire mais non absolu, François 1er affermit la monarchie, ses institutions, sa religion, sa langue. Sans oublier la culture, qu'il protège.

S'il se proclame unique décisionnaire des affaires du royaume, Louis est assez sage pour s'appuyer sur l'expertise d'une pléiade de ministres et secrétaires d'Etat dont il sait la probité et l'attachement à la royauté. Entre ces grands commis, la rivalité est criante. Le pouvoir ne se partage pas, certes, mais il se laisse contempler. La cour doit être présente partout où le roi va, y compris sur les théâtres d'opérations où se bâtit la légende du monarque conquérant.

On le croyait tout-puissant à la tête d'un Etat centralisé. Le Roi-Soleil pratiquait en fait l'art du compromis.

"Est-ce une révolte ? - Non, Sire, c'est une révolution". Cet échange célèbre nourrit l'image d'un souverain dépassé par les événements. L'anecdote est peut-être inventée, mais elle correspond bien à la position qui est celle d'un monarque entre 1789 et 1791.

Le Roi-Soleil intègre le système de cour dans sa conception du pouvoir, regroupant en un même théâtre, Versailles, les plus grands seigneurs du royaume habitués à vivre sur leurs terres.

Un pontife souffleté, un empereur à genoux, déchéance contre excommunication : les rapports entre monarque de droit divin et vicaire du Christ sur la terre n'ont pas toujours été au beau fixe. Une histoire de puissance et d'influence où tous les coups sont permis. Sommaire. Henri IV face à Grégoire VII : un trône pour deux. Philippe le Bel face à Boniface VIII : pontife mais captif. Charles Quint face à Clément VII : saint-siège contre saint empire. Louis XIV face à Innocent XI : le spectre du schisme. Napoléon 1er face à Pie VII : du Concordat à la discorde.

Héritier de la Rus de Kiev du IXe siècle, de la Moscovie du XVIIIe, le tsarat doit s'imposer face à ses voisins polonais, suédois, lituaniens, et aux envahisseurs mongols. Il faudra un bon millier d'années et quelques personnalités pour bâtir un vaste empire, rayonnant sur l'Europe des Lumières. La chute sera à la mesure de sa grandeur.