Après Seattle et Davos, Millau... L'affaire du McDo, pour laquelle il va être jugé, semble bien loin ! Pour le contestataire numéro un de la mondialisation, ce procès sera surtout l'occasion d'un rassemblement... mondial.

La mondialisation ruine-t-elle les identités culturelles ? Allons-nous vers une sorte de "McWorld" unifié ou vers un affrontement entre civilisations ?

Ses thèses sur la mondialisation ont conforté les Brésiliens dans leur combat contre les excès de la politique américaine. D'où son succès... et sa colère contre les journalistes français.

Les dirigeants de trente-quatre pays d'Amérique ont décidé de créer une zone de libre-échange. Mais le projet, confus et ambigu, n'a pas convaincu les adversaires de la mondialisation.

La mondialisation est un phénomène aux dimensions multiples, symboliques, réelles et idéologiques...

Au travers de ce bref essai de prospective intuitive, Jean Saint-Geours met en lumière trois tendances essentielles d'évolution mondiale.

Le traité de Westphalie (1648) a été à l'origine des Etats-nations souverains sur un territoire limité et, au niveau mondial, d'institutions intergouvernementales aujourd'hui dépassées par un processus de mondialisation incontrôlé.

Le terrorisme, dont les protagonistes sont de diverses origines et mus par des motifs différents, a toujours existé et existera toujours. Mais l'instauration d'un monde sans frontières s'est accompagnée, jusqu'à présent, d'un phénomène de dumping à l'échelle planétaire, donc de l'apparition d'un monde sans règles, d'un laxisme propice à l'essor de tous les facteurs de destruction.

Quels sont les déterminants principaux des flux migratoires internationaux ? Ceux-ci sont-ils déterminés par l'inégale croissance démographique entre Nord et Sud, ou par les disparités de développement économique et social ? Selon Douglas S. Massey, les flux migratoires sont directement liés au phénomène de mondialisation et à l'accroissement des flux de capitaux, de biens et de services.

En pleine période de "guerre contre le terrorisme" initiée par le gouvernement américain, le directeur de Foreign Policy nous rappelle à bon escient qu'il est d'autres "guerres" non étatiques, parfois autrement plus dévastatrices, que les gouvernements contemporains peinent à mener à leur avantage.