Cinq provinces, tenues par l'opposition de droite, réclament leur autonomie vis-à-vis du pouvoir central. Une véritable déclaration de guerre pour le chef de l'Etat, Evo Morales

Au bout de cinq ans, les peuples indigènes reviennent au pouvoir dans un pays agité.

Evo Morales a décidé de redistribuer les terres improductives des grands propriétaires aux paysans pauvres. Une mesure qui provoquera sans doute quelques conflits.

La gauche a remporté les élections à l'Assemblée constituante et le référendum sur l'autonomie des régions. Mais ces résultats suffiront-ils au président bolivien pour poursuivre ses réformes ?

A la surprise générale, le président bolivien a accepté de mettre en jeu son mandat au cours d'un référendum annoncé pour le 10 août prochain. La seule façon de sortir de la crise dans laquelle s'enfonce le pays.

Ces derniers mois, le chef de l'Etat a gagné plusieurs batailles contre l'opposition de droite.

La réélection, le 6 décembre 2009, du président amérindien semble acquise. Face à une droite affaiblie, il va pouvoir mettre en oeuvre un programme de modernisation de l'Etat.

La politique économique du socialiste Evo Morales porte ses fruits. Elle s'appuie notamment sur l'exploitation des ressources naturelles et la redistribution sociale.

Le gouvernement d'Evo Morales a provoqué une attente exceptionnelle. Il a ramené au devant de la scène des milliers de paysans pauvres et exclus du pouvoir. Trois ans après son élection, il est possible de souligner les transformations actuelles du pays

Alors que les manifestations se succèdent en Bolivie, le président récemment élu poursuit ses réformes. Mais, face à une droite qui bénéficie de puissants soutiens, la marge de manoeuvre de son gouvernement est étroite.

Depuis des mois, un feuilleton politico-sentimental touchant Evo Morales tient en haleine tout le pays. L'histoire de l'enfant naturel du président n'a pas fini de révéler ses secrets, mais elle a déjà coûté cher sur le plan politique.

Le président Evo Morales vient d'inaugurer une école militaire clairement antiaméricaine. Un projet d'arrière-garde, estime cet éditorialiste.