Bernard Murat et Jean-Luc Moreau remplissent les salles. Avec Delon, Arthur Jugnot, Ruquier, Bruel, Giraud. Et bientôt Johnny...

Pierre Herbart, le romancier oublié d'après-guerre, est ici ressuscité par Jean-Luc Moreau, qui signe une belle biographie de cet ami de Cocteau et Gide.

Camille Claudel était l'élève d'Auguste Rodin. Ils se sont rencontrés au moment où ce dernier était déjà un sculpteur réputé. Elle avait du talent, ils s'aimèrent.

François Garnier a vécu sa vie avec légèreté, marié à de multiples reprises, infidèle, brièvement écrivain, homme de théâtre puis de télévision, où il a pu exprimer sa nature dilettante et fantasque. Pour un été, il se retrouve en tête à tête avec son fils Christophe, qui est tout son contraire : intellectuel, sérieux, timide et complexé. Ces quelques semaines passées avec lui sont peut-être pour eux la dernière chance de se retrouver.

Stéphane est un homme marié. Un soir, alors que sa femme est censée prendre l'avion, il invite chez lui une jeune fille. Son épouse, rentrée à l'improviste, les surprend. Pour échapper au drame, il la convainc que Julie, la jeune femme, est sa fille, née d'un précédent mariage. Le mensonge initial est installé, et la machine lancée. Très vite, elle s'emballe et Stéphane en perd le contrôle. D'inventions en inventions, vaille que vaille, il tente de tenir la corde raide du mensonge, qui va se tendre jusqu'à se rompre avec l'arrivée de plusieurs autres protagonistes...

Ce matin-là, Edouard ne savait pas qu'en faisant le mensonge que personne n'ose faire, le plus gros, l'ultime, sa vie allait brusquement basculer. Tel un tsunami, ce mensonge va détruire le couple qu'il forme avec Marianne, le mariage de son meilleur ami et ruiner la foi qu'il avait en l'humanité. Et comme Edouard est un honnête homme qui, d'ordinaire, fuit le mensonge comme la peste, toutes les manoeuvres pour rétablir la vérité ne feront qu'aggraver sa chute. Et dans cette chute, Edouard entraîne tout le monde... Présentation de l'affiche et du texte intégral de la pièce.

Quarante ans après sa mort, il était grand temps. Jean-Luc Moreau nous procure la première biographie de Pierre Herbart. Il a pu interroger les derniers témoins et obtenir communication de documents inédits (en particulier les lettres d'Herbart à sa femme Elisabeth Van Rysselberghe et à son amour d'automne, Charlotte Aillaud).

Les péripéties et les moments les plus savoureux, les plus dramatiques ou les plus heureux de sa vie, Pierre Herbart (1903-1974) en avait lui-même extrait et transmué l'élixir dans des récits elliptiques et maîtrisés, séduisants par leur spontanéité un peu cynique : "La Ligne de force" (1958) ou les "Histoires confidentielles" (1970) rééditées aujourd'hui. On y respire une douleur, le goût de la vie, et un jugement politique sans défaut. Et une foncière résistance à l'envie de tout dire. Typiquement : "De la Chine, je ne dirai pas un mot. J'entends garder cette poire pour la soif."

Un livre se consacre à cet auteur secret, proche de Gide et de Cocteau. Un dandy indécis qui paraît avoir eu trop de désirs ou de rêves pour parvenir à réellement se réaliser.

Une biographie retrace la vie de cet homosexuel couvert de femmes, proche de Gide et résistant, qui a laissé de beaux livres.