Son chantier enfin lancé, le futur musée lyonnais, financé par le conseil général du Rhône, présente toute la richesse de ses collections.

Paris et Lyon inaugurent ces jours-ci deux bâtiments phares des années 2000 : la Philharmonie et le Musée des confluences. Deux projets emblématiques tant pour leur architecture que pour l'explosion considérable de leurs budgets

La visite du musée des Confluences à Lyon a de quoi nous alerter sur l'ampleur de la dynamique communicationnelle qui semble atteindre les nouveaux musées, au détriment de l'expérience des visiteurs. La mise en avant de la figure du "grand public" pris comme un tout indifférencié, que Daniel Jacobi a nommé le "tournant communicationnel des musées", a pour effet paradoxal, en mettant l'accent sur la réception, d'appauvrir la visite jusqu'à la faire ressembler à un acte de consommation comme un autre.

Il a ouvert ses portes. Enfin ! Car il s'est écoulé près de quinze ans depuis l'initiation du projet par le département du Rhône.

Héritant des collections du muséum d'histoire naturelle de Lyon, le musée des Confluences aux allures et au projet résolument modernistes ouvrira ses portes en 2008.

Le nouveau musée lyonnais regroupe de nombreuses collections anciennes, présentées de façon novatrice. Son architecture spectaculaire a largement occulté cette richesse patrimoniale complexe, qui pose de nombreuses questions sur les sciences et les arts.

Que de polémiques autour du mastodonte muséal lyonnais, inauguré fin 2014 ! Trop cher, trop tard, trop daté... Malgré le pugilat, notre chroniqueur s'est laissé séduire par ce diplodocus mi-Star Trek mi-manga, à cheval sur l'autoroute et un long fleuve tranquille.

Initié en 2000, le musée des Confluences a enfin ouvert ses portes à Lyon en décembre dernier. Sous sa carapace de verre, il déroule une fascinante histoire du monde et des hommes, à la croisée de l'histoire naturelle, de l'ethnographie et des sciences. La preuve en images.

Lancé en 1999, le Musée des Confluences ouvre ses portes le 20 décembre 2014 à Lyon après une dizaine d'années de turpitudes techniques et financières. Alors que le bâtiment signé Coop Himmelb(l)au est enfin sorti de terre, près de 500 000 visiteurs sont attendus dans cet avatar moderne du Muséum d'histoire naturelle qu'Emile Guimet dirigeait il y a un siècle.