Avec la mort de Pierre Boulez en ce début d'année 2016, s'est éteint le dernier représentant d'une lignée de compositeurs qui, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, voulut réinventer la musique. Puisque Berio, Xenakis, Ligeti, Nono ou Stockhausen sont eux aussi entrés dans la postérité, l'heure du bilan et des réévaluations a sonné. Que reste-t-il de cette « génération 1925 », passée, de son vivant, de la rébellion aux honneurs ? Comment influence-t-elle la musique d'aujourd'hui et de demain ?

Il fut, au tournant du XXe siècle, l'incarnation musicale du renouveau de la culture celte. Visionnaire intimement inspiré par la nature, cet enchanteur sonore créa des sortilèges qui n'ont pas fini de nous envoûter.

En s'en prenant violemment à l'avant-garde musicale du XXe siècle, un jeune compositeur néoclassique vient de réveiller un conflit qu'on croyait dépassé. Nouvelles du front.

D'Olivier Messiaen à John Cage, de Henri Dutilleux à Pierre Boulez... Tout au long du XXe siècle, des héritiers des grands compositeurs d'hier, explorateurs, iconoclastes et inspirés, ont bouleversé la donne des musiques savantes. Jusqu'à proposer une définition singulière et contemporaine de la tradition.

Planqué au sein de l'underground londonien des seventies, l'Edgar Broughton Band, bien que rarement cité par les historiens du rock, semblait, quelque part, le pendant de MC5 au Royaume-Uni : il cultivait un son sale et saturé sur fond d'utopies révolutionnaires, préfigurant par là le mouvement punk de quelques années.