Naviguant entre les genres, les langues ou les styles musicaux, Christine and the Queens est rarement là où l'attend. Mais l'artiste recherche avant tout à s'approcher de sa propre vérité.

Moins en vue depuis qu'il se produit en solo, l'ancien complice de Cedric Burnside n'en a pas moins tracé son chemin en restant fidèle au son Hill Country blues qu'il a appris à la source. Souvent sur la route, ce chanteur-guitariste-batteur a pris le temps cette année de publier le très recommandable "Eye Of The Storm".

Douze albums en seulement trois ans. Aucune publicité hormis des communications éphémères sur Instagram, aucune interview, aucun concert, aucun clip. Sault, dont le line-up complet n'est toujours pas connu, est sans doute le collectif plus excitant du moment.

Mis à l’honneur dans notre numéro 245 paru fin 2021, Buddy Guy, du haut de ses 86 printemps, démontre une nouvelle fois une incroyable vitalité, palpable tout au long de son nouvel album intitulé “The Blues Don’t Lie”. Souriant et affable, ses propos sont riches et son émotion bien réelle à l’évocation du grand amour de sa vie : le blues. Conversation avec le dernier des géants.

Cela fait dix ans que le KKC Orchestra met le feu aux dancefloors avec ses pétards funk et hip-hop, ses mèches groove et électro. Dans son dernier album, "Ueit bastardz", le quatuor lotois, autrement plus corrosif que les Dalton, s'est acoquiné au Collectif Passatges en Coserans, formé pour l'occasion, afin d'ériger un pont entre musiques urbaine et traditionnelle. Et en finir ainsi avec leur éternel duel.

Le réalisateur le plus étrange de France sort son deuxième long-métrage en DVD. L'occasion de discuter avec lui de la face cachée des films : leur musique.

Homme de l'ombre, Maxime Schmitt a un épais CV. "Cinquième Kraftwerk" (il a coécrit ''Tour De France" et est ami avec Ralf Hütter depuis quarante-cinq ans), producteur exécutif du "Chat Bleu" de Willy De Ville, réalisateur du premier Taxi Girl, du "Merde ln France" de Jacques Dutronc, de l'album "LPl" des Plastiscines, et jadis chanteur seventies de l'éphémère groupe rock Le Poing. La liste est longue.

Sophie Maurin est une artiste atypique, de celles qui vous marquent dès la première rencontre. La nôtre eut lieu en 2010, alors qu'elle présentait un premier EP sept titres qui se transforma en un premier album trois ans plus tard. Pendant les treize ans qui séparent les deux disques, il y a eu de nombreux projets (ciné-concerts, lectures, spectacles jeune public), mais aussi des voyages au bout du monde.

En cinquante ans de carrière, il a tout fait, des classiques et de panouilles, de l'alimentaire et des films à César (il en a gagné deux comme meilleur acteur), et a même sorti deux singles de variétés dans les années 1980, que les interviewers lui ressortent régulièrement pour rigoler.

A partir de nombreuses images intimes, l'écrivain et réalisateur consacre un beau film à Daniel Darc. Avec lequel, on le constate, il partageait un certain nombre d'obsessions rock'n'roll.

Alors que Magma vient de célébrer son demi-siècle, le batteur et démiurge du groupe évoque les albums qui ont participé à la construction de cette musique insensée.

C'est au son de Sufjan Stevens que l'écrivain corse a écrit "A Son Image", dernier roman en date d'une oeuvre constellée de références musicales habitées.