La première édition du festival des Rencontres du film d'archéologie du Grand Narbonne, qui s'est tenu du 30 septembre au 3 octobre dernier, a remporté un grand succès public et critique. Quelque 25 documentaires étaient présentés. Le palmarès, équilibré, est venu récompenser l'archéologie des techniques et la recherche de proximité.

Ville capitale de l’Antiquité au Moyen Âge, Narbonne a livré de nombreuses découvertes archéologiques et a conservé un patrimoine architectural et artistique exceptionnel. Son environnement particulier, entre massifs calcaires et bassins lagunaires, s’est beaucoup transformé au fil du temps. Ce numéro des Dossiers d’Archéologie présente une synthèse de l’histoire de Narbonne, depuis ses origines jusqu’au XVe siècle, actualisée par les recherches les plus récentes. Sommaire. La ville et son environnement. Le Narbonnais, du Néolithique au premier âge du Fer.

Capitale de la province de Gaule Narbonnaise, Narbonne fut l’une des plus florissantes villes de l’Empire romain. Progressivement mis au jour depuis la Renaissance, ses vestiges racontent l’histoire d’une cité portuaire prospère. Mais l’Antiquité est à la fois partout et nulle part dans la ville méridionale, les blocs des monuments romains ayant été perpétuellement remployés dans des constructions plus modernes. Fondamentale, la recherche en archéologie nous permet de mieux comprendre ce prestigieux passé.

Première fille de Rome hors d’Italie, la colonie de Narbonne est durant l’Antiquité la capitale de la province de Narbonnaise et l’un des plus grands ports de Méditerranée. Son développement au Haut-Empire se traduit notamment par l’extension de ses quartiers péri‑urbains et de ses nécropoles.