Occupant près de 80% du royaume himalayen, la guérilla maoïste s'est récemment ralliée aux forces démocratiques népalaises qui exigeaient le départ du roi Gyanendra.

En choisissant de réprimer le mouvement démocratique, le gouvernement royal a fermé la porte au dialogue et n'a aucune solution pour sortir de la crise face à une opposition de plus en plus large et de plus en plus populaire.

Les Népalais se sont massivement mobilisés depuis début avril 2006 pour exiger plus de démocratie. Le roi Gyanendra leur a finalement concédé la restauration du Parlement et la formation d'un gouvernement par les partis d'opposition.

Après la mobilisation populaire, le pays est maintenant laïc et le peuple souverain. Mais le nouveau gouvernement de coalition va devoir trouver les moyens de stabiliser la situation après dix ans de conflit.

En avril 2006, un mouvement populaire mettait fin au régime autocratique du roi. Malgré certaines difficultés, le pays semble aujourd'hui être sur le bon chemin.

Les anciens rebelles maoïstes se sont retirés du gouvernement de coalition antiroyaliste. Le risque de violence est réel.

Face à la colère des habitants du sud du pays, qui se sentent abandonnées par le gouvernement, celui-ci répond par le dédain... Au risque d'un embrasement total de la région.

Le 28 mai dernier, l'Assemblée constituante, dominée par les anciens insurgés maoïstes, a aboli la monarchie et proclamé la république. Un journaliste népalais revient sur les raisons de cet événement historique.

Les anciens rebelles, qui ont remporté les élections d'avril dernier à la surprise générale, doivent maintenant composer avec les autres forces politiques. Leur premier objecif : abolir la monarchie.

Les premiers résultats du scrutin du 10 avril 2008 ne laissent pas place au doute : les anciens insurgés formeront le prochain gouvernement. Retour sur une victoire inattendue.

Il aura fallu dix ans de guerre et 14 000 morts pour que la démocratie revienne et que la monarchie soit abolie. Retour sur un parcours hors du commun

Près de trois ans après la proclamation de la république, la Constitution n'est toujours pas rédigée et le poste de Premier ministre est vacant depuis des mois. La famille royale en profite pour marquer des points.