Tirs de kalachnikov, michetonneuses, boîtes échangistes, bars à strip-tease... Voyage au coeur d'une artère chargée d'histoire.

Un beuglant enfumé de Montmartre, des tableaux de Toulouse-Lautrec, le Moulin-Rouge... La seule évocation de la Goulue fait surgir une kyrielle de sons et d'images au charme fou. A cheval entre deux siècles, la Belle Epoque enflamme les sens. Durant les décennies précédant la Première Guerre mondiale, la IIIe République abandonne l'austérité morale des débuts pour s'encanailler dans une débauche d'optimisme.

Une bande de copains - riches et célèbres - ont décidé de racheter le club mythique de la rue Princesse qui avait perdu de sa superbe. Sauront-ils faire revivre ce temple du snobisme chic où Sagan, César, Dali, Gainsbourg ou Dutronc faisaient la fête, déjantés et étincelants, jusqu'au bout de la nuit ?

Voici un temps que nos parents ont pu connaître dans les années 1970, juste entre la commercialisation de la pilule et l'apparition du Sida. Une petite décennie d'intense libération des moeurs. Une époque aussi où les homosexuels luttèrent pour se voir accorder les mêmes droits que les hétérosexuels sans pour autant se priver de faire la fête. Cela se passait surtout la nuit, autour de la rue Sainte-Anne, en plein Paris, à deux pas de l'Opéra Garnier.