Reconverti dans le coaching cérébral, Michel Noir conçoit des jeux qui stimulent nos cellules grises.

Spectaculaire déroute pour le tronçon payant du périphérique lyonnais concédé au groupe Bouygues : les Lyonnais le boycottent.

Une affaire d'Etat se cache peut-être au coeur du dossier Botton-Noir. Des magistrats "militants" ont apparemment allégé la procédure judiciaire de documents gênants, comme celui que nous publions en exclusivité, qui auraient entraîné leur dessaisissement...

C'est l'une des affaires politiques les plus romanesques des années 80. Comment Michel Noir, l'homme-symbole de la "génération morale" au sein de la droite, a remis sa destinée entre les mains d'un aventurier dépensier, hâbleur et tortueux, devenu son gendre et son principal conseiller...

Ce que les Lyonnais reprochent le plus à leur maire, c'est d'avoir trahi une loi qu'on respecte depuis des siècles entre Saône et Rhône : la retenue.

L'un se prenait pour le Kennedy français et se voyait déjà à l'Elysée. L'autre jouait les faiseurs de rois et croyait que tout est permis à qui possède l'argent et l'entregent. De leur rencontre naquit le plus ébouriffant scandale politico-médiatico-financier des années 80...

Sous la pression de la brigade financière, les bouches s'ouvrent. Et malgré le refus de levée d'immunité parlementaire et les dénégations du maire de Lyon, l'"affaire Noir" supplante l'"affaire Botton".

Dans cette ville où les riches tuent plus vite que les tueurs, personne n'est convaincu par la plaidoirie du maire. Alors, dans quel panneau a bien pu tomber cet homme qui représentait la "génération morale" ?