Tensions au sein du marché mondial du high yield, autrement dit celui des obligations à haut rendement, qui pâtit de la chute des cours du pétrole et de la prévision à la hausse des défauts d'entreprises. Pour autant, en Europe, ces investissements restent attractifs, en raison d'un rendement satisfaisant difficile à trouver à l'heure actuelle, et de la bonne qualité de la dette. La situation est plus délicate aux Etats-Unis.

Les Français se sont détournés des placements boursiers ces dernières années, notamment depuis la crise-financière de 2007-2008 qui les a conduits à investir leur épargne dans des secteurs d'activité considérés comme plus sûrs, voire plus rémunérateurs. Mais aujourd'hui, face à la baisse généralisée des taux d'intérêt et du prix élevé de l'immobilier, ils sont tentés d'abandonner leurs formes de placements préférés, à savoir l'assurance-vie et la pierre. Sont-ils pour autant prêts à acheter des actions, des obligations, des certificats d'investissement ou des produits dérivés ?

Quand les taux d'intérêt américains remontent, l'investisseur s'agace. On craint un krach obligataire, assorti d'une rotation élevée sur les marchés.

Les investisseurs gagneront de l'argent si leur nombre croît dans cinq parcs africains

Convaincus que nous ne savons pas gagner d'argent, nous préférons les obligations aux actions, au mépris de l'expérience et des probabilités. L'argent déforme la rationalité.