Une ″Conversation″ entre Bonaparte et Cambacérès ? Jean d'Ormesson y était. Il raconte...

Alors qu'il va avoir 90 ans en juin, l'auteur de "la Gloire de l'Empire" entre dans la plus prestigieuse des collections, tandis qu'un pamphlet appelle à le "gifler". Débat.

L'oeil hilare et bleu, il sourit à toutes les critiques. Rencontre avec un descendant de régicide qui sent bon l'Eau de Lanvin et le politiquement incorrect.

Notre écrivain a tous les culots. Avec "Presque rien sur presque tout", il nous raconte un roman encore plus vaste que celui des hommes : le roman du tout...

Dans "La Douane de mer", le romancier explique les hommes aux extraterrestres. Une fable éblouissante d'un Fred Astaire de la littérature.

Grâce à la réédition des entretiens qu'il avait accordés à Jean d'Ormesson et à un essai de Louis-Albert Revah, on retrouve avec bonheur l'écrivain de "Rachel" et l'historien des idées.

Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, dans "Une Fête en larmes", l'académicien invente sa biographe et nous fait faire le tour de sa vie.

Auteur de best-sellers, adoubé à la fois par le grand public et la critique, érudit et travailleur acharné, optimiste et bienveillant, l'immortel rejoint Montaigne et Proust dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade. Portrait d'un auteur dont le temps est le meilleur ami.

Voilà près d'un demiœsiècle que cet amoureux de la vie - qui vient d'entrer dans la Bibliothèque de la Pléiade - promène son inoubliable paire d'yeux bleu ciel le long du chemin des lettres françaises. Avec toujours la même générosité, un brin d'impertinence et une remarquable indépendance d'esprit, l'écrivain el diplomate sème dans chacun de ses livres une denrée politiquement incorrecte en littérature : le bonheur.

La dernière pirouette de Jean d'Ormesson transforme Dieu en héros d'un invraisemblable roman. Spinoza, saint-Augustin peuvent applaudir. Nous aussi...

Jean d'Ormesson n'a pas la foi. Mais il tient la religion catholique pour sienne et n'en voit pas de meilleure, ne tarit pas d'éloges sur la civilisation musulmane et aurait pu faire appel à un rabbin pour son dernier voyage.