Hiéroglyphes. Ce que révèlent les fèces et autres déjections fossiles. Enquête

Parce qu'ils se revendent à prix d'or, les fossiles font l'objet d'un marché noir qui porte préjudice à la recherche scientifique.

Les zombies, morts qui reviennent à la vie, c'est du cinéma ! Mais les fossiles, à partir desquels on reconstitue les espèces disparues et leur environnement, ne sont-ils pas les zombies de la paléontologie ?

D'un côté, des fossiles un peu énigmatiques qui dormaient depuis 30 ans dans les réserves de l'Université de Californie (à Riverside). De l'autre, des géologues amateurs ou de simples curieux, posant un oeil neuf sur la question et proposant toutes sortes de suggestions originales, inattendues, farfelues... ou très ingénieuses ! Entre les deux, un bel exemple de science participative, initié par un paléobiologiste et son équipe... et une énigme en voie d'être résolue par deux hypothèses simples et astucieuses.

Le mégacontinent qui, il y a 250 millions d'années, rassemblaient l'essentiel des terres émergées, passait pour uniforme. L'exploration de deux gisements fossilifères de sa région centrale suggère au contraire que plusieurs faunes y coexistaient.

La préservation de matériaux organiques durant plusieurs dizaines de millions d'années passait pour impossible. Pourtant , les paléontologues en trouvent de plus en plus dans des os de dinosaures.

Il surpasse tous les carnivores ayant jamais peuplé la Terre, y compris le tyrannosaure. Après un siècle de mystère, le Spinosaure a enfin révélé ses secrets aux scientifiques. Récit d'une surprise colossale.