Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, qui a popularisé le concept de résilience, décrypte la façon dont les Français surmùontent le traumatisme de l'incendie de la cathédrale.

Les restes calcinés de la charpente de la cathédrale de Paris contiennent des indices de son passé et, peut-être aussi, de son futur. Rencontre avec le dendro-archéologue Patrick Hoffsummer (ULiège)

Parisiens, touristes, étrangers... des milliers de personnes ont assisté avec effroi à l'embrasement de la cathédrale. Dans les rues de Paris, la foule s'est retrouvée "en communion" face à l'impensable incendie de Notre-Dame.

En ce dimanche de printemps, quelques 150 000 Parisiens, le roi, la reine et les dignitaires de l'Eglise assistent à la "dédicace" de la nouvelle cathédrale. Mais la ferveur populaire n'empêche pas les rumeurs sur les affaires de gros sous.

Rien de plus inactuel en apparence. Les temps sont politiques, voire écologiques, n'est-ce pas ? Alors pourquoi s'intéresser au beau et à l'esthétique ? Parce que c'est une notion primordiale, propre au genre humain. On l'a vu lors de l'incendie de Notre-Dame de Paris : la beauté importe à tous. Et pourtant on la néglige tant dans nos expériences quotidiennes...

La cathédrale de Paris fut investie d'enjeux politiques sous le régime de Vichy et après la deuxième guerre mondiale.