Si elle doute, elle le cache bien. Dans ses petits bureaux parisiens de la région Poitou-Charentes, à deux pas de la gare Montparnasse, l'ancienne candidate à l'Elysée prépare la primaire socialiste. Cette fois, les sondages ne lui sont pas favorables. Et les circonstances ? Sans jamais citer le nom de Dominique Strauss-Kahn, elle parle des conséquences politiques de l'affaire. N'hésite pas à pointer ses différences avec Martine Aubry et François Hollande. Et attaque, sans s'encombrer de nuances, celui qui l'a battue en 2007, Nicolas Sarkozy.

Deux mois après la chute de Dominique Strauss-Kahn, ses partisans continuent leur chemin. Mais le deuil de leur champion est difficile à faire.

Sorti d'affaire ? Peut-être. Mais le rapport du procureur Vance - que publie ″L'Express″ - n'autorise pas à faire comme s'il ne s'était rien passé entre Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo. Dans la perspective d'un retour qui trouble jusqu'à son parti, l'ex-patron du FMI doit s'expliquer. Au plus vite.

Depuis quelques jours, la primaire est entrée dans une nouvelle phase. A l'approche du premier tour, le 9 octobre 2011, les attaques se multiplient. Aubry, Hollande, Royal : chacun joue son vatout. Et des affaires embarrassantes, à Marseille et dans l'Hérault, viennent alourdir un peu plus le climat.

Trente ans de rivalités qui culminent dans un duel : les deux finalistes de la primaire avaient pourtant tout pour s'entendre. Ils n'ont plus que quelques jours ... avant d'être condamnés à surmonter leur inimitié.

Son score catastrophique à la primaire socialiste aurait dû la disqualifier durablement. Mais en appelant à voter sans tergiverser pour François Hollande, elle est revenue dans la partie. Récit d'un prompt rétablissement.

Embaucher un jeune et maintenir un sénior en poste ? Idée phare du candidat socialiste, le ″contrat de génération″ est plein de bonnes intentions, plein de pièges aussi.

C'est déjà un thème de campagne: droite et gauche affirment vouloir tout faire pour préserver la si précieuse notation française, mais se renvoient la responsabilité de son éventuelle dégradation. Que nombre d'experts jugent désormais inéluctable.

″Candidats, répondez !″ leur demande Jacques Attali, dans un livre publié chez Fayard, avec des questions décalées comme les aime l'ancien conseiller spécial de Mitterrand. Dette mais aussi gouvernement d'union nationale, financement des études, augmentation de la population, sous-marins nucléaires, nationalisations et privatisations, drogues : interrogés par ″L'Express″, François Hollande, François Bayrou et pour Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé répondent.

Si Hollande gagne, le maire de Lyon se verrait bien prendre sa revanche sur les éléphants du PS qui le snobent encore. Et appliquer, à la tête d'un grand ministère, les méthodes qui font son succès dans la deuxième ville de France. Portrait d'un prédateur jovial prêt à bondir.

Dans un livre choc, l'ex-maire d'Hénin-Beaumont lève le voile sur les étranges circuits de financement d'élus de la fédération socialiste. Lui-même mis en cause parla justice, il refuse d'être le seul à payer.

Les écologistes ne se consacrent pas seulement à la campagne d'Eva Joly ... Ils s'activent surtout pour décrocher un portefeuille en cas de victoire de la gauche.