Depuis le début du quinquennat, l'attitude de la première secrétaire du PS interpelle. Le président et le Premier ministre doivent la ménager, elle sait en profiter.

Le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste doit imprimer sa marque dès le congrès de Toulouse s'il veut espérer être audible à gauche. Pas gagné.

Le 24 novembre 2010, Aubry annonce la conclusion d'un pacte avec Strauss-Kahn et Royal en vue de la primaire socialiste. Trois jours plus tard, la dernière nommée claque la porte. Depuis, la ronde des ambitions pour 2012 s'emballe...

Strauss-Kahn, Aubry, Hollande, Royal, Valls, Montebourg... La liste des candidats, potentiels ou déclarés, à la primaire socialiste en vue de la présidentielle 2012 ne cesse de s'allonger. Et les intrigues d'appareil battent leur plein.

Membre du Parti socialiste trente ans durant, Jean-Luc Mélenchon a juré la perte de ses anciens camarades lors de la présidentielle de 2012. Sa bête noire ? L'actuel directeur général du FMI.

La patronne du PS l'a annoncé le 28 juin 2011, elle sera de la partie. La course à la primaire socialiste est donc officiellement lancée. Les cinq prétendants ont jusqu'au début de l'automne pour forger leurs alliances et battre campagne.

Il est le favori pour la primaire socialiste du mois d'octobre 2011. Et bien placé dans les sondages pour battre Nicolas Sarkozy en 2012. A ceux qui l'accusent de mal maîtriser les grands dossiers internationaux, le député de la Corrèze s'efforce d'apporter ici la preuve du contraire.

Officiellement, ils sont unis comme les doigts de la main. Dans les faits, les hostilités sont déclarées entre les six candidats à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012. Surtout, bien sûr, entre les deux favoris : François Hollande et Martine Aubry.

D'un côté, l'hyperactif et très bling-bling président sortant. De l'autre, le vainqueur de la primaire ″citoyenne″, qui joue volontiers les notables de province. Nicolas Sarkozy et François Hollande, c'est un peu le jour et la nuit. Leur affrontement pour 2012 s'annonce farouche.

Peu importe si la coalition de l'opposition ne l'a pas choisi pour candidat. Le patron du Parti socialiste sénégalais espère bien être celui qui boutera Wade hors de la présidence, le 26 février 2012.

La première secrétaire laisse les rênes du Parti socialiste à Harlem Désir et se replie sur sa mairie de Lille. Pour mieux rebondir un jour à Matignon ?

En début d'année 2012, le secrétaire général du Parti socialiste promettait de passer la main. Résultat : en coulisses, les prétendants cachent de moins en moins leurs ambitions.