C'est une figure atypique dans l'establishment du monde arabe. Prince authentique, cousin germain du roi Mohammed VI du Maroc, Hicham ben Abdallah el-Alaoui, dit Moulay Hicham, est aussi, par sa mère, le petit -fils de Riyad es-Solh, le premier des Premiers ministres libanais issu de l'une des plus grandes familles sunnites du pays, le cousin du prince saoudien Al-Walid bin Talai et un ℗ ami d'enfance ® du roi Abdallah de Jordanie. Ce lignage ne l'empêche pas de professer des idées démocratiques.

Les propos du colonel Kadhafi proposant de rebâtir la dynastie fatimide ou la fatwa du mufti d'Al-Azhar sur les vertus du fouet montrent que le monde arabe a perdu la raison. Un cri de colère d'"Al-Hayat".

Dans les pays de la région, le discours de guerre continue de dominer. Seuls les envoyés internationaux évoque la relance de pourparlers constate Al-Hayat

On croyait venir un grand printemps. On a vu surtout les divisions, la faiblesse, parfois le chaos, la violence et la guerre. Libérés en partie de l'autoritarisme, les citoyens font face au manque de repères, aux exigences de liberté, à la volonté des uns et des autres d'imposer un nouveau système. La recherche d'une synthèse, d'un nouveau pacte pour aujourd'hui et demain devient urgente. Analyse en douze étapes.

Condamné à mort avec 106 coaccusés, l'ex-président Morsi verra-t-il sa peine commuée ? En attendant, dans le monde arabe, les partis islamistes proches des Frères musulmans sont plutôt fébriles.

Les Américains s'allient à l'Iran pour combattre l'islamisme tandis qu'Européens et Arabes reprennent le chemin de Damas... Adieu aux "printemps arabes", retour à la realpolitik.