Au centre de recherche de Pechiney, deux systèmes complémentaires vont cohabiter pour optimiser le travail des documentalistes et le confort des utilisateurs...

Le roi français de l'aluminium se trouvait trop petit pour résister à la concurrence mondiale. Avec le suisse Algroup, il préfère passer sous le contrôle du canadien Alcan. La fin d'un symbole de l'industrie française.

Bien d'autres personnes que le directeur de cabinet de Bérégovoy ont pu commettre de délit d'initié. Mais Alain Boublil faisait un coupable idéal.

Selon les conclusions de l'instruction, Samir Traboulsi et Alain Boublil sont seuls coupables de délit d'initié dans l'affaire du rachat d'American Can par le groupe français. Pourtant les preuves manquent.. Fallait-il chercher ailleurs ?

Le roi français de l'aluminium est attaqué par le canadien Alcan. Son patron Jean-Pierre Rodier refuse un rachat, jugé hostile et sous payé. C'est pourtant lui qui voulait se marier avec Alcan il y a trois ans.

Un symbole est tombé. Un des fleurons du capitalisme français a été avalé par le Canadien Alcan. Dix-huit mois plus tard, les milieux politiques et industriels s'alarment : la mondialisation menace aussi les champions nationaux.

Depuis six mois, l'état-major de Pechiney ne vivait plus que pour son mariage avec le canadien Alcan et le suisse Algroup. Tout était prêt. Mais le projet vient d'échouer.

La France fut la pionnière de la production d'aluminium, un métier qu'elle a inventé. Aujourd'hui, les dernières usines sont menacées. Un désastre industriel, une hémorragie d'emplois et un cas d'école de l'impuissance de l'Etat face à la mondialisation.