Une équipe britannique démontre que les alpinistes capables d'escalader l'Everest sans oxygène sont prédisposés aux efforts prolongés. Une piste pour mieux comprendre la performance.

Une saison sportive passionnante commence dès le 12 juin : le championnat d'Europe des nations de football jusqu'au 4 juillet, le Tour de France du 3 au 25 juillet, sans oublier les Jeux olympiques d'Athènes du 13 au 29 août. Mais la fête est gâchée par une marchandisation qui conduit à valoriser le culte de la performance et à accélérer la course au profit... Les vertus humanistes du sport servent souvent à masquer la tyrannie et la violence qui lui sont liées.

La compétition peut décupler les forces et les performances. Mais la lucidité en pâtit, et l'on peut se laisser entraîner par le désir de dominer l'autre. Les scientifiques nous expliquent comment garder la tête froide.

″Citius, altius, fortius...″ Plus vite, plus haut, plus fort. Si elle reflète bien l'engagement physique et mental des athlètes, ironiquement, la devise des Jeux olympiques modernes imaginés par Pierre de Coubertin peut tout aussi bien traduire l'état d'esprit qui prévaut au dopage. Ethiquement condamnable, dangereux pour la santé, de nombreux sportifs se laissent pourtant tenter. Car derrière la performance se cache souvent le besoin de reconnaissance. Enquête sur le dopage moderne...

Retour sur la première édition du Cybathlon, en Suisse, qui met aux prises des hommes et femmes augmentés, c'est-à-dire assistés par des robots ou des technologies de pointe dans leurs performances. L'avantage étant que grâce aux appareillages bioniques, les compétitions sportives seront de plus en plus ouvertes aux athlètes handicapés. Cependant, la surenchère technologique peut vite prendre le pas sur l'aspect sportif, et en décroître l'intérêt.