Les entreprises ne recrutent pas que des ingénieurs. On s'arrache des titulaires de CAP à 2 000, et même 4 000 euros par mois dans certaines spécialités professionnelles !

De gros bataillons de baby-boomers vont partir à la retraite : 800 000 départs rien qu'en 2006. Et certains évoquent déjà un "besoin de deux millions de cadres".

Dans le grand parc de l'est de Paris, 12 500 salariés s'activent nuit et jour à fabriquer du bonheur à l'américaine, dans une véritable obsession du détail.

L'essentiel du recrutement des jeunes diplômés se fait dans des petites entreprises qui passent peu d'annonces et dont on ne parle guère dans les écoles.

C'est la foire d'empoigne dans les start-up et les entreprises du Net. On recherche des cadres, des ingénieurs télécoms, des informaticiens, des infographistes, des commerciaux, des managers... libres de suite et passionnés de l'internet.

Faillites en cascade, "start-down" et "flop.com" ne doivent pas décourager les mordus qui veulent faire carrière dans le web.

Les employeurs dénoncent une "pénurie" de main-d'oeuvre. Mais des expériences montrent que, quand ils sont moins obsédés par le diplôme, l'âge ou le sexe des candidats, ils trouvent les recrues dont ils ont besoin.

Nous avons observé, en France, notamment lors des périodes de plus forte croissance économique (entre 1997 et l'an 2000 comme entre 1986 et 1989) que d'importantes difficultés de recrutement apparaissent, bien que le taux de chômage demeure élevé.

De moins en moins utilisée à l'étranger, la graphologie reste l'un des outils importants des organismes de recrutement français. Pourtant, elle ne décrit ni la personnalité des candidats ni leur réussite professionnelle ultérieure.