En pleine crise, l'ancien patron des Banques populaires se met à son compte.

Rémy Thannberger veut lancer une place boursière globale de financement des PME. Avec dans un premier temps, un marché obligataire non règlementé, réservé aux professionnels.

Le constat a été maintes fois dressé : le déficit endémique de capitaux et de fonds propres freine le développement des PME françaises, et hypothèque la croissance de demain. Malheureusement, la mentalité française, qu'il s'agisse des différentes autorités ou des entrepreneurs eux-mêmes, n'a pas encore intégré le fait que l'accès à un premier marché boursier, non réglementé, serait une solution idéale de financement, en complément ou en substitution du private-equity.

Entretien, en février 2011, avec Rémy Thannberger, Pdg du fabricant d'armes et de munitions Manurhin, qui revient sur la renaissance de Manurhin et sur les difficultés des PME françaises à se financer.

Analyse, en juin 2011, du besoin croissant de fonds propres des PME pour décoller, à l'heure où la France se cherche un tissu d'entreprises de taille intermédiaire. Conscients de l'enjeu, les groupes de private equity affichent leur engagement auprès des entrepreneurs en leur offrant, en plus de capitaux propres, leur expérience et leur réseau. Revers de la médaille, ils imposent également leurs exigences, tant en termes de gouvernance que de rentabilité.

Le point, en juillet 2011, sur les contraintes françaises qui empêchent les PME, par manque de financement, de se développer via l'actionnariat et la Bourse, tandis que l'on voit se développer des jeunes pousses à l'étranger atteignant rapidement des tailles appréciables, créant des richesses, des emplois, une vitalité économique qui les propulse parmi les capitalisations les plus ambitieuses.

Analyse, en octobre 2011, des difficultés croissantes des TPE françaises à obtenir un prêt de trésorerie auprès des banquiers, dans un contexte de crise économique. Les relations des banques avec les TPE-PME sont les premières chahutées par la tourmente boursière. Se faire accompagner chez son banquier par un tiers peut pourtant faciliter les démarches. Les experts-comptables, interlocuteurs de confiance, offrent ainsi leur aide pour rédiger les dossiers et présenter la demande. Mais leurs honoraires sont élevés et il leur est interdit de démarcher les banques.

Analyse, en octobre 2011, de l'impact des nouvelles règles prudentielles sur les métiers du private equity, en France. Des règles qui devraient contraindre les investisseurs institutionnels à sensiblement réduire leur contribution au financement des fonds propres des PME afin de fuir risques et ″illiquidité″. Résultat : l'offre de capitaux va muter. Les acteurs du private equity vont devoir inventer de nouveaux outils, propres à satisfaire les besoins des investisseurs et des consommateurs de capitaux.

Multiplication des initiatives des PME-PMI françaises pour réduire les postes de coûts en matière de gestion des voyages d'affaires, dans un contexte économique tendu. Alors qu'elles se sont progressivement adaptées aux nouveaux enjeux et à l'internationalisation des échanges, tout comme les grandes entreprises, les PME élaborent des stratégies impliquant les directeurs achats et, lorsqu'ils existent, les travel managers. L'intégration des nouvelles technologies et un arbitrage attentif quant aux nombreuses options hôtelières ou de transport, mènent à une gestion de plus en plus optimale.

Recours croissant des PME françaises qui veulent gagner en taille, aux fonds d'investissement en capital-développement (segment du capital-investissement), actuellement en plein essor : +14% en moyenne par an depuis 2000. Une option qui passe par une bonne compréhension du caractère collaboratif d'un tel projet, qui implique plusieurs acteurs. Entre ce qu'il apporte, ce qu'il empêche et ce qu'il implique, le dirigeant doit jongler avec de nombreux éléments pour montrer de la souplesse tout en maintenant le cap qu'il s'est fixé.

Entretien, en octobre 2012, avec Philippe Dupont, président de la société française Isodev, créée par des entrepreneurs soutenant l'investissement productif des TPE-PME, qui explique que la très petite entreprise est l'avenir de son entreprise. C'est pourquoi Isodev travaille à sa santé avec un original mode de financement de haut de bilan : un prêt participatif, soit des quasi-fonds propres. L'idée est de faire un pont entre l'épargne des Français et l'économie réelle de toutes les régions de l'Hexagone. Explications et détails avec quelques données chiffrées sur Isodev.