Ancien maire de Rome, il est le nouveau ministre des Biens culturels et du Tourisme. Un homme qui ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique.

Le futurisme fête son centenaire en 2009. Mais ses célébrations italiennes sont loin d'être à la hauteur de l'événement

Malgré le marasme berlusconien, la jeune scène artistique affiche une vitalité étonnante. Chronique d'un paradoxe.

Faute de mettre en valeur son savoir-faire et la richesse de son patrimoine, la péninsule est en train de perdre sa place de leader sur le marché mondial de la culture.

Au lieu de subventionner des spectacles s'adressant à une élite, l'Etat et les collectivités locales feraient mieux d'investir dans la formation du grand public via l'école et la télévision. Les propositions polémiques de l'écrivain et animateur culturel italien

La richesse artistique et culturelle de Rome n'est plus à prouver, elle est à sauver. Entre les coupes drastiques des financements de l'Etat, la lourdeur administrative et les nuisances engendrées par le tourisme, les musées et les sites archéologiques romains font face à une crise sans précédent. Seul le Colisée, doté d'un mécène parvient à tirer son épingle du jeu.

Sous l'impulsion du président du Conseil, Matteo Renzi, le ministère de la Culture italien s'est engagé dans une refonte complète du paysage institutionnel transalpin.

Le pass culturel de 500 euros, mis en place par le gouvernement Renzi a encore bien du mal à convaincre les jeunes, mais aussi les lieux participants à l'opération.

Selon certains, cette nouvelle réforme est la première véritablement structurée enfantée par la classe politique italienne après les cinq tentatives avortées des différents ministres des Affaires culturelles qui se sont succédé entre 1998 et 2009. D'autres y voient un tremblement de terre, dont l'archéologie, le secteur le plus en danger, serait l'épicentre. Quel est le contenu de cette réforme révolutionnaire ?

Coupes budgétaires drastiques, gestion centralisée et inefficace des musées... En Italie, les professionnels de la culture sonnent l'alarme. Comme à Casoria, près de Naples, où le directeur du CAM, musée d'art contemporain, brûle sa collection depuis le 17 avril 2012. Oeuvre après oeuvre.