Face aux grands enjeux écologiques de notre temps, qui ont pour conséquences des conflits et des migrations massives, l’Union européenne (UE) apparaît comme la principale, sinon la seule, puissance mondiale capable de pousser le monde vers une transition écologique et énergétique nécessaire. Cependant, la Pologne, le plus grand «nouveau membre» de l’UE, freine et tire vers le bas les ambitions de la communauté européenne. L’avenir du monde dépendrait-il de l’essor de la conscience écologique des Polonais ?

La politique menée en Pologne par Jaroslaw Kaczynski fait face à un mécontentement croissant de la part de la population, comme en témoignent les manifestations, qui ont suivi l’interdiction de l’IVG dans le pays. Toutefois, le pouvoir tient bon, et l’opposition n’est pas en mesure de proposer une alternative convaincante.

Les questions de minorités sexuelles ou IVG fracturent le pays. Les différents camps s’affrontent par affiches interposées. Reportage d’un hebdomadaire polonais.

Arguant d'un imaginaire complot ourdi depuis l'étranger pour mettre en difficulté le parti au pouvoir Droit et justice (PiS), des ministres polonais s'attaquent à la figure de Lech Walesa en manipulant la mémoire nationale.

Le médiateur des droits civiques est la bête noire institutionnelle du gouvernement dirigé par le parti Droit et justice, le grand favori des élections.

Malgré un passif lourd des nationalistes, la victoire d’une coalition libérale en Pologne a déjà permis de réorganiser les médias publics et la justice. Et le redressement du pays est pensé dans une perspective européenne.

Les élections de 2023 en Pologne posent la question des formes de la rupture avec l’autoritarisme, dans un contexte où la solidarité des Polonais avec l’Ukraine se heurte aux discours eurosceptiques de leurs dirigeants.

Après la victoire, le 15 octobre, du proeuropéen Donald Tusk, qu'il appuie, le leader historique de Solidarnosc a reçu "L'Express" à Gdansk.

Revenant au pouvoir après huit années de domination du parti nationaliste Droit et Justice (PiS), la coalition conduite par le Premier ministre libéral Donald Tusk se heurte à la résistance farouche des sortants, tandis que ses méthodes radicales divisent les observateurs. Décryptage d'une série de coups de force.

Les rapports de force sont toujours incertains à la veille des élections polonaises du 15 octobre 2023.

Après huit années de pouvoir conservateur, M. Donald Tusk a pris la tête du gouvernement polonais. Cet ancien président du Conseil européen annonce une nouvelle idylle avec Bruxelles et davantage de libertés. Parmi elles, celle d’avorter. Arrachée au camp libéral par les mobilisations féministes, cette promesse continue à faire débat au sein de la nouvelle coalition.

Oubliez Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Giorgia Meloni. Le nouveau visage du leadership européen s'appelle Donald Tusk, estime le chercheur Bart Szewczyk.