Les couples avec enfants sont très aidés. Faut-il réformer cette politique, généreuse, mais peu redistributive ? Certains y pensent, personne n'ose. Cinq chiffres pour un débat sensible.

Après avoir guerroyé contre le ″mariage pour tous″, l'Union nationale des associations familiales s'apprête une nouvelle fois à défendre ses sacro-saintes allocations. L'occasion de mesurer l'influence - immuable ? - d'un groupe de pression redouté tant à droite qu'à gauche.

Prendre en compte la recomposition familiale et la présence du beau-parent, sans nuire à l'enfant, ni au parent séparé ?

Rencontre, en juin 2013, avec François Fondard, président de l'Unaf (union nationale des associations familiales), qui revient sur le concept de la famille, son évolution, et la politique en la matière, en France. Il explique que la politique familiale vaut à la France un indice de fécondité de 2,01, alors que la moyenne européenne se situe à 1,62. Il rappelle les fondamentaux de la famille et met en garde sur les solutions d'urgence qui, à terme, pourraient casser une dynamique démographique essentielle à l'avenir du pays, notamment sur le plan économique.

Après Valérie Trierweiler, trois ministres femmes ayant porté le projet de loi sur la famille ont été "répudiées" par le président.

Cet article montre que les objectifs originels des politiques publiques du logement (aider les plus modestes à se loger décemment) sont concurrencés dès le début du XXe siècle par des enjeux natalistes et familiaristes. Les conséquences en sont limitées durant la première moitié du siècle dernier, en raison de la faiblesse même de l'action publique. En revanche, ces orientations natalistes pèsent fortement lorsque se mettent en place les grandes politiques du logement des Trente Glorieuses, comme en témoigne le cas des allocations logement, pris ici comme exemple.

Suppression du divorce pour faute, revalorisation du père, transmission du nom par les femmes : la gauche réforme à tour de bras. Pour empêcher la droite d'occuper seule le terrain ?