Poussée de l'inflation, faiblesse des augmentations individuelles... la revendication de hausses collectives fait son retour.

Nicolas Sarkozy plaide pour un meilleur partage des richesses. En attendant, tous les chiffres le montrent, les inégalités ne cessent de se creuser.

Les chiffres qui fâchent. Pourquoi certains patrons et sportifs croulent-ils sous les millions alors que les profs et les infirmières sont à la diète ? Un débat au coeur de la présidentielle. Enquête sur ceux qui gagnent trop... ou pas assez.

Avec la crise, l'accroissement des inégalités de salaires est plus durement ressenti. Dans un récent rapport, Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs, prône une régulation des rémunérations les plus élevées. Maurice Lévy, patron de Publicis, lui répond.

Le pouvoir d'achat est une affaire trop sérieuse pour être sacrifiée sur l'autel de la campagne.

Trop cher pour les patrons et trop bas pour les employés, le smic aura été l'un des enjeux de la campagne.

Rachats d'actions, délocalisations... En 2004, la stratégie financière des sociétés françaises a bien profité aux actionnaires. Beaucoup moins aux salariés.

Il était censé permettre aux moins qualifiés de profiter de la croissance. Mais le salaire minimal est devenu néfaste à l'emploi et à l'ascension sociale, sans vraiment protéger de la pauvreté.

Dans le contexte actuel de crise économique et financière, et compte tenu des mesures de rigueur rendues nécessaires, en France, pour éviter que ne s'aggrave la crise de la dette, les perspectives peuvent paraître bien sombres aux yeux des Français. Si encore les dernières décennies leur avaient donné le sentiment que leur situation économique s'était améliorée, le remède pourrait passer, mais à lire cette analyse, pour la plupart des personnes ayant la chance d'être en emploi, ce n'est pas vraiment le cas.

Usées et divisées, les centrales syndicales n'ont pas su défendre le pouvoir d'achat, malmenée par les politiques salariales des entreprises et par le chômage. Leur contre-attaque s'annonce laborieuse.

Réflexion rapide, en 2013, à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle les inégalités salariales se creuseraient, en France. Si depuis une dizaine d'années, les inégalités de patrimoine et de niveau de vie se sont bel et bien creusées, celles-ci ne sont pas dues aux inégalités de salaire. Ces dernières n'ont pas cessé de diminuer depuis 1970, à l'exception des années 1980. Mais c'est sans compter l'envolée du chômage et qui a raboté au fur et à mesure de la progression le pouvoir de négociation des nouveaux arrivants sur le marché du travail.